ITAF DEME
LE NAVIRE OCEANOGRAPHIQUE ITAF DEME (Présentation sommaire du bateau N/O ITAF DEME )
Lieu de construction : NIGATA –JAPON
Chalutier de pêche arrière construit au Japon en 2000 dans le cadre de la coopération Japonaise. Il est équipé de matériel scientifique qui permet d’aborder toutes recherches du littoral sénégalais et de la sous-région.
Date de premier lancement : 26 mai 2000
Le C.R.O.D.T dispose de moyens lourds communs à savoir :
Un département informatique qui fournit et rend opérationnels tous les moyens de calcul nécessaire aux recherches et à l’administration du centre. Une station de Télédétection (UTIS) Unité de traitement d’Images Satellitaires objet d’une coopération étroite entre l’ISRA, l’IRD et l’Université de Dakar. Cette unité assure entre autres un suivi en temps réel des températures de surface de la zone océanique de la région.
Un navire de recherches océanographique, Le ITAF DEME, chalutier de pêche arrière de 38 mètres, construit en 2000 au Japon et doté des équipements scientifiques les plus modernes, en particulier pour les études océanographiques et d’écho intégration, technique conçue pour l’estimation des biomasses de poissons par sondage acoustique.
CARACTERISTIQUES
Longueur : 32.70 mètres
Largeur : 8.10 mètres
Tonnage brut : 318 tonnes
Tonnage net : 96 tonnes
Vitesse maximale à l’essai : 12.62 nœuds
Effectif maximal : 26 personnes
- 8 Scientifiques
- 4 officiers de la marine
- 14 membres d’équipage
Types de chaluts
Type de chalut pélagique : NICHIWO NST 625
Type de chalut pélagique: NICHIWO MAZERAN 103
L’UTILISATION DE L’ACOUSTIQUE DANS LA RECHERCHE HALIEUTIQUE
Les techniques acoustiques
L’acoustique est une technique d’investigation sous-marine utilisée depuis les années 30 dans les domaines de la navigation, de l’océanographie et de la pêche. L’utilisation de l’acoustique en halieutique a pris son essor dans les années soixante (Forbes et Nakken, 1972). Depuis les méthodes acoustiques pour la détection de poissons et l’évaluation des stocks sont largement utilisées dans le monde (MacLennan et Simmonds ,1992).
La non agressivité de cette technique pour le milieu, la rapidité de mise en œuvre, la fiabilité et la rapidité d’obtention de résultats en font partout dans le monde un outil de choix pour le suivi et l’évaluation des biomasses et peuplements de poissons pélagiques. Cette technique est idéale pour le Sénégal dont la partie la plus importante de la ressource en poissons est constituée de petits pélagiques côtiers (sardinelles essentiellement).
Le principe de base
Le principe de l’hydroacoustique est basé sur la propagation des ondes sonores dans l’eau et leur réflexion sur tout corps rencontré entre la source et le fond, en ce qui nous concerne, sur les poissons. Dans l’eau, les particules du milieu se déplacent dans la direction de propagation de l’énergie.
La propagation du son dans l’eau est rectiligne tant que l’onde acoustique ne rencontre pas de couches à caractéristiques différentes qui peuvent entraîner une déviation des rayons sonores (réfraction). La vitesse de propagation ou célérité dans l’eau dépend essentiellement de la température, de la salinité et de la pression.
Cette vitesse est de 1470 mètres par seconde pour de l’eau douce à 15°C à la pression atmosphérique. Elle augmente d’environ 3,5 mètres par seconde par degrés.
